CHEZ LES BAMILIKE
LA CULTURE BAMILEKE
le culte des cranes
chez les Bamiléké, une ethnie du Cameroun qui accorde une place de choix aux morts et pratique le culte des ancêtres et des divinités.
Les Bamiléké considèrent que le contact avec le crâne d’un défunt permet d’entrer spirituellement en contact avec les morts.
Pour ce peuple d’Afrique centrale venant du Cameroun, il est essentiel d’entretenir les crânes humains des morts pour éviter la colère des esprits, la maladie, l'infertilité, et même la mort.
Rite funéraire
A Bangou, un village situé dans les Hauts-Plateaux à 300 kilomètres de Yaoundé, ce rite funéraire consiste à des danses initiatiques et à l’exhumation des crânes des défunts.
Il s’agit de la région d’origine de l’ethnie des bamilékés.
Sur la place du marché de ce village se trouve un grand carrefour, où des centaines d’hommes et de femmes en uniforme chantent et dansent au son des balafons et tam-tams déployés au milieu d’un cercle humain géant.
Le plus âgé des défunts de Bangou est un notable de la cour royale, décédé il y a 10 ans. Son crâne doit être exhumé et protégé dans un coin sacré de la concession familiale.
"Un grand magicien"
En compagnie de trois de ses petits-fils, un dignitaire donne les premiers coups de pioche sur sa tombe, dans la stricte intimité familiale.
Exhumation des crânes
Quelques minutes plus tard, une cavité crânienne apparaît. Elle est intacte, la mâchoire relevée. Il est déconseillé aux non-initiés de la toucher.
Les Bamiléké tentent, par l’exhumation des crânes de leurs défunts, de développer des relations particulières avec les esprits de leurs morts, qu’ils exhortent parfois dans la prière.
Certains membres de la communauté Bamiléké se réfèrent à la Bible pour justifier ces funérailles durant lesquels les crânes des morts sont exhumés.
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